
Les politiques publiques visent à « promouvoir et à pérenniser les systèmes de production agroécologiques, dont le mode de production biologique, qui combinent performance économique, sociale, notamment à travers un haut niveau de protection sociale, environnementale et sanitaire » (c. rur., art. L. 1 II). Or la transition agro-écologique est souvent réduite à la conciliation entre des enjeux de nature économique, au premier rang desquels la nécessité pour l’agriculteur de tirer de son activité un revenu décent, et les enjeux environnementaux dans un contexte de crise écologique majeure. La composante sociale de la quadruple performance est pratiquement invisibilisée, comme si elle découlait des autres. Il n’est pas certain pourtant qu’une exploitation agricole économiquement et écologiquement performante ait toujours un impact positif sur les travailleurs et les consommateurs, ni sur le territoire dans lequel elle s’inscrit. Comment les exploitations agricoles peuvent-elles contribuer à la qualité du travail et de l’emploi, à la lutte contre la précarité et la pauvreté et au développement territorial ? Comment valoriser leur impact social ? Cette journée d’étude a pour ambition d’initier une réflexion juridique, éclairée ponctuellement par d’autres disciplines, sur la notion de performance sociale de l’exploitation agricole, sa mesure et les moyens de la soutenir.
Journée d’étude organisée dans le cadre du projet SEREALINA (Sécurité et Résilience Alimentaires en Nouvelle-Aquitaine), financé par l’ADEME, la région Nouvelle Aquitaine, les universités et centres de recherche engagés et des collectivités territoriales
L’inscription est gratuite mais obligatoire (avant le 4 mars) https://recherche.univ-poitiers.fr/territoires/performance/
Informations complémentaires
Informations et contact : Karine DEBICKI karine.debicki@univ-poitiers.fr