Appel à communications : Corps handicapés, corps mutilés dans la BD – Angoulême, 29-30 novembre et 1er décembre 2017

Les rencontres d’Angoulême, co-organisées par l’Université de Poitiers (MSHS, Criham, Forell…), la CIBDI, le Pôle Image Magelis, avec la participation de l’EESI, le CPER Insect, Grand Poitiers, Grand Angoulême, Région Nouvelle Aquitaine, tiendra sa quatrième édition en décembre 2017. Elle portera sur les corps handicapés et les corps mutilés.

En dehors des monstres, des zombies et autres morts-vivants, la BD célèbre pratiquement depuis ses origines les corps athlétiques et sensuels, magnifiés par le talent de dessinateurs venant d’horizons très différents. La musculature du Tarzan de Burne Hogarth s’étale de case en case de 1937 à 1950, la beauté érotisée de Barbarella, crée par Jean-Claude Forest, fait la conquête du lectorat dès 1962. Depuis, toutes sortes de personnages de papier, à la beauté insolente ou au physique impressionnant  ont vu le jour. Mais il existe d’autres représentations corporelles moins visibles. Les corps handicapés ou mutilés se retrouvent dans les récits graphiques traitant de la guerre. Les nombreuses planches produites par Tardi figurent assurément parmi les plus hallucinantes, mais les bandes dessinées mettant en scène la guerre civile espagnole, les conflits dans l’ex-Yougoslavie ou encore le génocide au Rwanda ont apporté toutes sortes de contributions à la présence d’un corps malmené, amputé, rendu infirme. La bande dessinée « historique » dont l’action se situe dans l’Antiquité ou au Moyen-äge compte de nombreux corps atrophiés, dont les membres ont été tordus ou coupés. La science fiction a fait un sort aux bas-fonds, aux espaces interlopes, aux lieux marginalisés accueillant des corps handicapés et mutilés. Mais d’autres genres et univers graphiques n’ignorent pas les corps estropiés et défigurés.

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