Rencontres et comparaisons entre diverses formes de réalisation des intermédialités artistiques ou non. De quoi l'intermédialité est elle le nom? A travers ces échanges on essaiera d'approcher une définition de l'intermédialité, de ses enjeux et des perspectives qui s 'ouvrent grâce aux phénomènes de remédiation identifiés par Bolter et Grusin), de polymodalité (Gibbons) , toutes pratiques rendues possible depuis l'utilisation massive et générale pour et par tous des moyens de communication multi media digitaux grâce à la diffusion des nouveaux moyens de communication et de création.

Cette journée d’étude rassemblera des chercheurs internationaux qui vont s’interroger et débattre sur les phénomènes, les modes de réalisation et d’action de ce que l’on nomme désormais l’intermédialité.
Les modaliés de ces pratiques relèvent de toutes sortes de domaines artistiques et non artistiques qui combinent différents médias, différentes disciplines artitiques mettant en realtion, un texte et une image, un texte et de la musique et de l’image (fixe ou pas). Que l’on songe au cinéma, au théâtre, aux jeux vidéos, aux réseaux sociaux.
Pratiques remontant à la plus haute antiquité, on retrouvera ici des interventions de natures et de siècles différents comme les merveilleuses gravures de Gustave Doré imaginant Rabelais, les divers avatars de l’illustration du livre, le roman graphique et la question de la pollution de l’eau, et enfin la poésie et la relation à l’art des images de la célèbre écrivaine britannique, Angela Carter, amatrice de contes cruels.

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Programme

Présentation des intervenant·e·s
9h30 Accueil des participant·e·s
9h45 Ouverture de la journée par Charlotte KRAUSS, directrice du laboratoire FORELLIS
Atelier 1 : Modératrice Liliane LOUVEL (Université de Poitiers)
10h Philippe KAENEL (Université de Lausanne) : Gustave
Doré imagine Rabelais.
11h Nathalie COLLÉ (Université de Nancy) : De l’illustration
du livre à la carte postale en passant par la sculpture : l’intermédialité à
l’œuvre dans le corpus iconographique et post-iconographique du
Voyage du Pèlerin de John Bunyan (1678 ; 1684)
12h-14h Pause déjeuner
Atelier 2 : Modératrice Isabelle GADOIN (Université de Poitiers /
Sorbonne Nouvelle)
14h Gabriele RIPPL (Université de Berne) : Narrating
Contamination: Representations of Water Pollution and Precarious
Lives in Anglophone Graphic Novels
15h Martine HENNARD-DUTHEIL (Université de Lausanne) :
“I want to make images that are personal, sensuous, tender & funny;
like the sculpture of Arp, for example, or the paintings of Chagall”. La
matrice des images dans la poésie d’Angela Carter

Philippe KAENEL est professeur d’histoire de l’art contemporain à l’Université de
Lausanne. Ses travaux portent sur les arts graphiques en général – sur l’illustration, la
caricature (sur les révolutions de 1848, Napoléon…), la bande dessinée, l’affiche, la
photographie (notamment la rétrospective Hans Steiner au Musée de l’Elysée, Infolio,
2011), ainsi que la peinture européenne, la théorie et l’art et la critique (Critiques
d’art de Suisse romande: de Töpffer à Budry, Payot, 1993), et sur l’art contemporain,
notamment l’art suisse et l’art religieux. Il a publié divers ouvrages sur Le Métier
d’illustrateur 1830-1900. Rodolphe Töpffer, J.-J. Grandville, Gustave Doré (Droz,
2005). Il est notamment l’auteur de monographies sur Eugène Burnand, peintre
naturaliste (2004, rééd., 2006) et sur Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923).
L’œil de la rue (5 Continents, 2008), ainsi que d’une Histoire de la caricature en
Suisse (PPUR, collection « Le Savoir suisse », 2018). Il a été commissaire d’expositions
dont il a dirigé les publications, parmi lesquelles : Gustave Doré (1832-1883).
L’imaginaire au pouvoir au Musée d’Orsay et la National Gallery of Art (Flammarion,
2014) et Marius Borgeaud en 2015 (Bibliothèque des Arts, 2015) ou encore Gustave
Roud : la plume et le regard (Infolio, 2015, avec Daniel Maggetti). Il est l’auteur de
plus de deux cents publications dont les plus récentes sont : La Critique d’art des
poètes, textes réunis par Corinne Bayle, Serge Linarès et Philippe Kaenel (Editions
Kimé, 2022) ; Les livres d’artistes d’Edwin Engelberts : un éditeur d’art et ses auteurs
(Editions Notari, 2022, avec Dominique Kunz Westerhoff).

Nathalie COLLÉ est Maîtresse de Conférences Habilitée à Diriger des Recherches
(HDR soutenue l’an dernier à Poitiers, sous la garance de Liliane Louvel !) à l’Université
de Lorraine, où elle enseigne la littérature et la culture anglaises. Ses recherches
portent sur l’histoire du livre, de l’édition et de l’illustration, ainsi que sur les rapports
texte-images. Elle est spécialiste des « après-vies » iconographiques, visuelles et
matérielles des classiques de la littérature anglaise, et notamment des récits de
voyages fictifs des XVIIe et XVIIIe siècles. Membre active et directrice d’IDEA (UR
2338, Interdisciplinarité Dans les Études Anglophones), elle est également membre de
SHARP (Society for the History of Authorship, Reading and Publishing), de
IAWIS/AIERTI (International Association of Word and Image Studies / Association
Internationale pour l’Étude des Rapports entre Texte et Image) et de la SAIT, ainsi que
de la SÉAA XVII-XVIII (Société d’Études Anglo-Américaines des XVIIe et XVIIIe siècles)
et de la SELVA (Société d’Étude de la Littérature de Voyage du monde Anglophone),
et membre et Vice-Présidente de l’IJBS (International John Bunyan Society). Elle est
co-fondatrice du réseau de recherche international Illustr4tio, et co-directrice de la
collection Book Practices & Textual Itineraries publiée aux PUN-EDULOR de

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