Avant d'entrer dans le cœur de mon sujet, les éditions électroniques d'Archivos, je ferai un bref rappel de ce qu'a développé Fernando Colla au cours de la première partie de ce séminaire – pour ceux qui ne connaîtraient pas la Collection Archivos.
La Collection Archivos publie des œuvres individuelles qui ont, pour un motif ou un autre une importance particulière, soit parce qu'elles sont considérées comme les plus représentatives dans le contexte de l'époque et de la production de l'auteur (comme c'est le cas de Rayuela de Julio Cortázar (1)), soit parce qu'elles ont été injustement reléguées à un plan subalterne (comme c'est le cas de Canaima de Rómulo Gallegos (2)). Elle publie également des ensembles d'œuvres ou des œuvres complètes des auteurs les plus significatifs de la littérature latino-américaine et des Caraïbes du XXème siècle, dans les quatre langues du continent (espagnol, portuguais, français et anglais).
Le schéma type – tel que l'a présenté Fernando et que vous retrouverez aussi dans le Manual Archivos publié par le CRLA-Archivos (3)) – véritable charpente de la Collection qui assure l'unité des volumes, prédisposait déjà la Collection à l'édition électronique.

Les éditions électroniques
En 1992, après avoir publié 28 titres (des 110 prévus dans le plan général d'édition d'origine), la Collection Archivos a entrepris une réflexion méthodologique qui allait modifier considérablement l'organisation des volumes suivants.
Cette réflexion est née de la nécessité d'adapter les modalités éditoriales de la collection au contenu des nouveaux textes en préparation. Ces textes, avec leurs appareils de variantes et leurs notes de type philologique et/ou génétique, produisirent tout naturellement la nécessité de recourir aux nouvelles technologies, qui représentent la possibilité d'un développement cohérent de la collection en support papier.
En effet, le schéma type de la collection contenait déjà les éléments représentatifs des différentes navigations proposées par Archivos, dans et autour du texte : l'itinéraire textuel, l'histoire du texte (génèse et circonstances) et son contexte, et les différentes lectures du texte.
Parallèlement à ces réflexions, les discussions avec certains membres de l'ITEM (4) qui travaillaient depuis déjà quelques années autour de cette problématique qui connecte la génétique textuelle et les éditions hypertextuelles, nous ont permis d'aborder avec un certain fondement théorique et pratique ce nouveau type d'édition.
L'espace de mémoire des supports numériques permet de composer des dossiers génétiques complets. La reproduction, dans le dossier, des documents en mode "image" et en mode "texte" permet la consultation et l'utilisation combinée/ simultanée de fac-similés, de transcriptions et de textes "linéaires". L'utilisation de l'écran de lecture fragmenté en plusieurs "fenêtres" permet de colationner différents documents, immédiatement substituables et interchangeables.
Ce type d'édition offre également une lecture beaucoup plus directe, "immédiate" des documents de genèse, puisqu'elle évite de passer par une multitude de signes et de symboles (nécessaires dans les éditions génétiques sur papier).
Dans une édition électronique, le lecteur reconstitue des itinéraires d'écriture, suit le mouvement d'une inscription qui se prolonge d'un document à l'autre et qui peut, à tout moment, se projeter dans le contexte textuel des notes érudites ou des commentaires ponctuels de l'éditeur ou dans la constellation d'écrits para-textuels de l'auteur (correspondance, entretiens, etc.) – qui projettent une lumière particulière sur la gestation de l'œuvre.
Naissance et histoire de la première édition hypertextuelle et multimédia d'Archivos
L'idée était donc de commencer à publier les titres de la collection (du moins ceux qui justifiaient ce type d'édition) simultanément en support papier et en support électronique (CD-Rom hypertextuel et multimédia).
Le complément éditorial permet :
- de profiter de la rapidité du moyen électronique dans la détection, la consultation et les réorganisations possibles des variantes, de leurs appréciations critiques ainsi que des glossaires;
- de développer des fonctions proprement électroniques (pour le registre des ocurrences, les bases de données bibliographiques, par exemple) et multimédias (dans la recréation contextuelle ou dans la consultation de versions cinématographiques, musicales ou théâtrales que l'œuvre a suscitées);
- de consulter directement les sources de l'archive de l'écrivain, numérisée, organisée et, dans certains cas, transcrite. Il permet aussi la colation de documents, consultables simultanément sur l'écran fragmenté de l'ordinateur.
La nécessité pour Archivos de trouver une nouvelle modalité éditoriale plus compatible avec la complexité des ouvrages publiés a coïncidé avec la rencontre – à Mexico d'abord, à Paris ensuite – des responsables de la Collection avec ceux du Centre d’Informatique et de Multimédia (la Degesca) de l'Université Nationale Autonome du Méxique (Unam), qui disposaient à la fois de personnel et de crédits et étaient à la recherche d'un projet d'envergure. De cette coïncidence d'intérêts est née une collaboration de plusieurs années.
Lorsque Archivos a signé en 1995 un accord pour la coédition de la Collection en CD-Rom avec l’UNAM, nous avons cru arrivé le moment de profiter de toutes les promesses que l’électronique nous faisait entrevoir – qui constituaient non seulement une forme de sauvegarde de la mémoire écrite mais aussi un instrument efficace d'interactivité scientifique – pour repousser deux limites qui devenaient obsédantes : celle de la lisibilité et celle de la maniabilité du support.
Quelques prototypes furent réalisés avec le Centre d’Informatique et de Multimédia de l’UNAM, sous l’inspiration de notre collègue argentine Élida Lois, et l’œil vigilant, bienveillant et aiguisé de Jean-Louis Lebrave, de l'ITEM. Ces prototypes sont le reflet d’un enthousiasme que nous partagions à ce moment-là avec les techniciens mexicains, devant les possibilités illimitées que le support électronique paraissait offrir à l’époque pour un programme éditorial comme le nôtre : nous y expérimentions des procédés novateurs comme l’écriture en mouvement, nous cherchions l’exhaustivité à laquelle nous invitait la capacité de stockage du support, nous voulions tirer un profit maximal du recours aux fonctions intertextuelles et au multimédia.
Le prototype le plus accompli, qui réalisait une grande partie de ces initiatives, était consacré à un chapitre, particulièrement complexe du point de vue génétique, du roman Don Segundo Sombra de l’écrivain argentin Ricardo Güiraldes, dont l’édition critique constituait le n° 2 de la Collection et avait été établi précisément sous la direction d’Élida Lois. Ce prototype redéployait le contenu intégral du volume et en ajoutait d’autres. (5)

Du point de vue textuel, il comportait deux grands espaces de travail : l’un, consacré au texte base du roman, permettait trois types de consultations élémentaires (grâce à 3 boutons) désignées comme
variantes, glossaire et
critique. On choisissait un type de consultation (que l’on pouvait changer à tout moment) et lorsqu'on faisait défiler le texte, le mot ou la séquence de mots pour lesquels étaient attestés, dans l’édition, soit une variante, soit une définition lexicale ou apparentée, soit une lecture critique, apparaissait en surbrillance.
En cliquant sur le mot ou la séquence, on obtenait, sur la partie gauche de l’écran qui était toujours vide (disponible pour les informations contextuelles), le texte critique, la définition du terme ou l’identification du nom propre, ou la variante, agrémentée d’une petite note contenant une explication, un commentaire philologique ou génétique et un lien récurrent vers une description du document source et de sa position dans le dossier génétique.
Le deuxième espace de travail était consacré au dossier génétique lui-même : proposé dans la forme traditionnelle d’un schéma arborescent, on pouvait choisir un ou deux documents colationnables et les consulter en parallèle, en reproduction « photographique », ou en transcription, sur un écran toujours divisé en deux. Là aussi, à n’importe quel moment de la consultation, on pouvait remplacer l’un des documents, ou les deux, et continuer le défilement simultané.
D’autres consultations parallèles complémentaires étaient possibles : ainsi, on pouvait faire défiler le texte base en simultané avec ses traductions en français ou en anglais et même avec le film (6) qui avait été tiré du roman, qui suivait au pied de la lettre le déroulement de l’action, et que nous avions segmenté (aujourd'hui, je dirai « charcuté ») en séquences qui correspondaient aux chapitres du roman.
Le CD-Rom comportait aussi une chronologie, richement illustrée, qui reliait des épisodes significatifs de la biographie de l’auteur avec des événements contemporains de l’histoire littéraire et culturelle de son pays, de l’Amérique latine ou du monde selon les cas.

Une base de données bibliographique qui pouvait être consultée à partir de multiples entrées complétait l’ensemble.
D’autres navigations entre les différents espaces étaient prévues (ainsi, d’une déclaration de l’auteur sur un passage de l’œuvre, recueillie dans la chronologie, il était possible d’aller directement au passage pour le relire) et d’autres formes de lectures (le glossaire et la base de noms propres pouvaient être consultés de manière linéaire, appelant les chapitres qui correspondaient à chaque lettre de l’alphabet), etc.
Une fois ces prototypes réalisés et à la veille de prendre une décision sur l’adoption de ce format comme accompagnement de nos éditions en format livre, une foule d’interrogations plus que prévisibles nous assaillit à propos de l’utilité et de la faisabilité du modèle.
À celles concernant l'utilité de l'édition électronique, nous avons répondu en établissant comme critère de base la complémentarité des supports. Cela éliminait d’emblée le premier espace de travail de nos prototypes – le texte complet– (qui faisait doublon avec le livre sans apporter aucun nouveau contenu ni aucune fonctionnalité bouleversante), et promouvait nombre d’autres recentrages et simplifications.
À celles concernant sa faisabilité, nous avons été obligés aussi de répondre très rapidement car l’UNAM, confrontée à de très graves bouleversements et conflits sociaux, nous a faussé compagnie, en se retirant avec ses ingénieurs informaticiens, sa gigantesque banque d’images, les fonds de sa cinémathèque, etc.
L’urgence d’une décision a encore redoublé lorsque nous avons reçu les originaux du volume consacré au roman El beso de la mujer araña de Manuel Puig (7),

car ils comportaient le dossier génétique complet de l’œuvre, en reproduction photographique avec une transcription de type diplomatique. Les pièces de ce dossier, conservées soigneusement jusqu’alors par la famille de l’auteur, se révélaient d’une importance capitale.
Le dossier était organisé en trois grands chapitres :
- d’un côté se trouvaient les très nombreux manuscrits de documentation pour ce roman (qui, comme vous le savez, raconte un huis clos, dans une prison d’une des dictatures militaires argentines, d’un homosexuel accusé de corruption sur mineurs et d’un militant actif de la guérilla urbaine) :
- les « Notes sur la prison » résultant d’une enquête réalisée par Manuel Puig auprès d’anciens prisonniers politiques pour connaître le langage et les détails de la vie dans ces prisons,
- des recherches (notes bibliographiques) sur l’homosexualité,
- des recherches sur la propagande nazie (car il était aussi question des films de propagande de ce régime tournés en Allemagne et diffusé en Argentine au moment de la deuxième guerre mondiale),
- des recherches sur une genre de musique populaire latino-américaine qu’affectionnait l’un des protagonistes : le boléro.
- d’un autre côté se trouvaient les manuscrits de planification qui rassemblaient en réalité les témoins de toutes les phases de conception de l’œuvre sur les supports les plus variés : serviettes en papier d’un bar, enveloppes usagées, verso d’un manuscrit d’une autre œuvre, etc.
- et finalement, se trouvait un manuscrit complet du roman (un brouillon richement retravaillé) et un tapuscrit qui le transcrivait au propre avec quelques corrections.
Par ailleurs, afin de reconstituer la chronologie

de l'auteur

et de l'œuvre,
l’équipe qui avait préparé ce volume avait aussi exhumé un nombre important de notes

et de textes autobiographiques ainsi que toute la correspondance de l’auteur concernant l’oeuvre. Nous avions même des cassettes audio et vidéo qui recueillaient des déclarations et des tables rondes avec les étudiants de différentes universités, dans lesquelles l’auteur se racontait et racontait la genèse de son œuvre. La famille mettait aussi à notre disposition de nombreuses photos de l’écrivain et autres images qu’il avait lui-même rassemblées.
De toute évidence, il était impossible de faire état de toutes ces informations, même de manière sommaire, exclusivement dans un livre. Nous avons alors décidé de mettre en marche notre projet d’une édition ayant recours complémentairement au support typographique et électronique.
Nous avons pu surmonter les difficultés majeures de sa réalisation (malgré le départ de l'UNAM) grâce, d’un côté, à un accord que nous avons signé avec l’Office de l’Audiovisuel de l’université de Poitiers (l'OAVUP, aujourd'hui i-médias (8)), et grâce à l’appui financier du Conseil Régional du Poitou-Charentes, qui nous accompagne dans ce projet. Les enseignants de l'OAVUP nous ont épaulés dans le pilotage de l’opération : ils ont proposé aux étudiants d’un des DESS (9) organisés par l’Office de choisir comme travail final pour leur diplôme, la réalisation du CD-Rom (ce qu’ils ont accepté volontiers). Nous avons donc travaillé avec une équipe d'une dizaine d'étudiants assistés de deux professeurs.
Le CD-Rom, inséré dans le livre lors de sa distribution, propose un nombre considérable de navigations à l’intérieur des deux grands corpus qui le composent : le dossier génétique et la chronologie, bien que sa structure apparaisse d’emblée comme plus simple et accessible que celles des prototypes. Le manuscrit du roman peut être consulté en parallèle avec sa transcription. Quelques outils de base, comme la loupe, permettent une consultation aisée des détails des documents de genèse.
Au moment où le CD-Rom était en phase de réalisation, nous étions aussi en train de concevoir un site Internet pour le Programme Archivos. Nous avons décidé que ce site serait structuré autour de deux grands volets : d’un côté le catalogue raisonné de la Collection (avec la présentation de tous les aspects de son programme éditorial et pédagogique) et de l’autre un espace consacré aux bases de données bibliographiques et documentaires concernant chaque nouveau volume de la Collection. Le recours aux moteurs de recherche d’Internet, mais surtout la possibilité d’une permanente actualisation et d’un entrecroisement de ces bases, nous poussaient à les « déloger » du support statique des futurs CD-Rom (le CD est fermé, on ne peut rien ajouter une fois qu'il est pressé et édité).
Dans le cas de El beso de la mujer araña, en cliquant sur un bouton du menu du CD-Rom,
on accède aux « pages » du site Internet,
dans lesquelles se trouve la bibliographie commentée concernant l’œuvre et l’auteur et une liste de liens vers des pages Web consacrées à Manuel Puig, à son roman et à ses multiples versions (pièce de théâtre, film, comédie musicale).
Cette riche expérience a mis en évidence la nécessité pour nous d'approfondir notre connaissance et notre pratique des logiciels de base utilisés dans le support électronique (dans notre cas, essentiellement : Macromedia Director, Flash, Adobe Photoshop….). C'est ce que nous avons fait afin de pouvoir éviter d'avoir recours à des entreprises spécialisées (dont les tarifs sont exorbitants), auxquelles nous avons dû avoir recours cependant, pour le CD Puig, lorsque l’équipe d’étudiants chargés de la réalisation, ayant obtenu leur diplôme et s’étant dispersée, nous a laissés avec un produit (une maquette, en réalité) qui nécessitait encore plusieurs finitions.
Notre intention est de continuer à réaliser des éditions basées sur les trois supports disponibles : le support papier et le double support électronique, le CD-Rom (ou le DVD-Rom, en cas de présence nécessaire de vidéo ou d'une grande quantité de documents audio, trop lourds pour le CD) et Internet, en maintenant comme critères de base la complémentarité et la recherche de la simplicité, chaque fois que l’intérêt et la disponibilité des archives des écrivains le permettront.
C'est le cas des deux prochaines éditions multimédias que nous sommes en train de préparer :
- celle du roman Los Asesinados del Seguro Obrero du Chilien Carlos Droguett,

dont le fonds conservé au CRLA
(dans d'excellentes conditions matérielles: à température et hygrométrie constantes) est d'une grande richesse : en plus de documents textuels – notes manuscrites et tapuscrits de l'œuvre –,
il possède une importante quantité d’images et de matériel sonore (entretiens). L'édition est en cours de préparation et devrait être publiée courant 2011. Par ailleurs, le fonds, comme les 4 autres fonds du CRLA (10), est en cours de numérisation et de restauration. (11)
- une autre consacrée à Glosa y El entenado de l'argentin Juan José Saer (12). L'auteur, peu avant sa mort, avec une grande générosité, a mis à notre disposition l'ensemble des manuscrits des deux œuvres – plusieurs cahiers abondamment corrigés–, de même que ses notes de travail.
Chaque édition apparaîtra comme le résultat d’une recherche et comme le point de départ de nouvelles recherches dont les résultats pourront être intégrés au corpus sur Internet. (13)
Avec les moyens limités qui sont les nôtres, nous croyons que nous pouvons améliorer notre double mission : de sauvegarde d’un patrimoine fragile et toujours en danger et de mise à la disposition des chercheurs de ces corpus souvent d'accès difficile. (14)
Notas
(1). Julio Cortázar,
Rayuela, ed. crítica, coord. Julio Ortega y Saúl Yurkiévich, París/ Madrid/ Buenos Aires, ALLCA XX, Colección Archivos, n° 16, 1991.
(2). Rómulo Gallegos, Canaima, ed. crítica, coord. Charles Minguet, París/ Madrid/ Buenos Aires, ALLCA XX, Colección Archivos, n° 20, 1991.
(3).Fernando Colla (coord.), Archivos. Cómo editar la literatura latinoamericana del siglo XX, Poitiers, CRLA-Archivos, Collection « Rescate », 2005.
(4). Institut des Textes et Manuscrits Modernes, laboratoire du CNRS (UMR 8132) qui se consacre à la critique génétique, à la génétique textuelle des auteurs français, anglais et allemands essentiellement, dont nous sommes une équipe depuis janvier 2005.
(5). Ricardo Güiraldes, Don Segundo Sombra, ed. crítica, coord. Élida Lois, París / Madrid / Buenos Aires, ALLCA XX, Colección Archivos, n° 2, 1988.
(6). Don Segundo Sombra, film tiré du roman homonyme, réalisé en 1969 par Manuel Antín, cinéaste argentin né en 1926.
(7). Manuel Puig, El beso de la mujer araña, ed. crítica, coord. José Amícola y Jorge Panesi, París / Madrid / Buenos Aires, ALLCA XX, Colección Archivos, n° 42, 2002.
(10). Au moment de la présentation de cette communication au cours du séminaire « Filiations textuelles », le CRLA-Archivos conservait 5 fonds d’écrivains. Aujourd’hui, à l’heure où cet article est publié dans la revue Escritural. Écritures d’Amérique latine (n°2, 2009), le CRLA-Archivos conserve 15 fonds en cours de numérisation et de mise en ligne sur Internet, dans les « Archives Virtuelles Latino-Américaines » (http://www.mshs.univ-poitiers.fr/crla/spip.php?article22).
(11). La plateforme de ressources numériques de la MSHS de Poitiers est une chaîne complète de traitement des données numériques. Plateau technique de numérisation, photographies, vidéo entrent ainsi dans une chaîne d’édition complète allant de l’acquisition à la production dans les domaines de l’image et de la vidéo (http://www.mshs.univ-poitiers.fr/mshs/spip.php?rubrique15).
(12). Juan José Saer, Glosa y El entenado, ed. crítica, coord. Julio Premat, Poitiers / Córdoba, CRLA-Archivos / Alción Editora, Colección Archivos, n° 62, 2010.